mardi 26 août 2014

"Rencontres Photographie d'Arles"

Dans le cadre des animations 14/18, nous avons participé à la collecte de photos des monuments aux morts initiée par Raymond Depardon et l'université de Lille.
La photo de notre monument est exposée aux "Rencontres Photographie d'Arles" jusqu'au 31 août dans l'église désaffectée des Frères-Prêcheurs.
Voici, parmi de nombreuses autres photos, le monument vérinois projeté en grand format dans la pénombre:
et la photo originale ( © Benoît Lonier):

mercredi 13 août 2014

il y a 100 ans ...

l'éphéméride est tenu ici* au jour le jour. Nous suivons en particulier les régiments du parcours type d'un appelé à St Etienne: service militaire au 38ème RI, puis réserve dans le 238ème RI (1914-1916 puis les survivants passent au 216ème RI, 298ème RI et 413ème RI) et enfin période de la territoriale au 102ème RIT.
Le parcours des régiments est complété par l'actualité de la vallée du Rhône et le carnet tenu par Stefan Sweig (pour avoir le point de vue de l'autre camp)

* http://38emeri.blogspot.fr


lundi 11 août 2014

il y a 100 ans, le 1er mort !

Michel Chaize est né le 7 janvier 1893 à Tupin et Semons (Rhône), il est arrivé tout petit à Vérin d'où sa mère est originaire.
Au moment du Conseil de révision, Classe 1913, il est cultivateur et domicilié au Caulhet.
En août 14,  il est en plein service militaire, 2ème classe au 1er Bataillon du 17ème Régiment d'infanterie, dit régiment d'Auvergne. Régiment connu pour être celui des révoltes vigneronnes du début du siècle. Il est rattaché à la 25ème Brigade d'infanterie, 13ème Division,1ère Armée.


Ce 11 août 1914 le 17ème RI se trouve à Badonviller, face au Ier corps bavarois. Le baptême du feu est terrible pour le régiment. Comme beaucoup d'autres, Michel est tué lors de ce tout premier combat.
archives municipales:
''Mort pour la France'', des suites de ses blessures de guerre. ''Disparu'' le11 août 1914 sans ''aucun doute sur le décès'' lors de la bataille de Badonviller.
Déclaré mort sur une liste des autorités allemandes et inhumé par leurs soins, lieu de sépulture inconnu.
Certificat de décès transcrit à Vérin le 25 juin 1919 suite au jugement rendu le 22 mai 1919

samedi 15 mars 2014

médaille

Toutes dernières découvertes en date.

En recherchant nos soldats vérinois rentrés vivants de la guerre, nous sommes tombés par hasard sur ce soldat:

Il n'est pas né à Vérin comme celui que nous présumons être son cousin et que je cherchais dans les archives. Mais il vient y habiter très jeune (en recoupant avec les recensements nous trouvons effectivement sa présence).
C'est le premier vérinois "militaire de carrière" que nous découvrons, de plus récipiendaire de la légion d'honneur. Il est donc à ce jour le vérinois le plus décoré de la guerre (à sa légion d'honneur s'ajoute en plus la classique croix de guerre).
En consultant la liste des légions d'honneur il apparaît qu'un autre soldat dont nous avons déjà commencé la biographie a également reçu cette décoration au titre de la guerre de 14, mais ultérieurement (dans les années trente).
Même si le livre est achevé, nous découvrons encore régulièrement des surprises dans ce genre

hommage de la nation

remis à la famille d'un chasseur vérinois du 27ème BACP tué à 19 ans au Lingekopf, détail:


samedi 16 novembre 2013

Les 16

représentations des morts de Vérin:
La proportion de chasseurs à pied et alpins est importante (30% des noms du monument et 35% des "morts pour la France"), ils sont repérables par le célèbre béret large.
Pour montrer la variété des coiffes, j'ai représenté le n°3 portant le bonnet de police et le n°6 avec le casque Adrian, tous deux décorés du cor de chasse, le symbole des chasseurs*.
Attention ne n°5 est en réalité un fantassin de l'infanterie alpine. Il appartient à un régiment destiné à opérer dans les vallées des régions montagneuses et les premiers contreforts (alors que les chasseurs évoluent plus haut).
Des chasseurs, il ne porte que le béret et la canne, le pantalon est rouge comme pour les cinq autres vérinois en képi.
En réalité 18 noms sont gravés sur le territoire: les 16 du monuments, plus un à l'église et un 18ème au cimetière.
Malheureusement, à ce jour, un nom du monument reste une énigme, je l'ai remplacé par le soldat dont le nom est rajouté à l'église.
Le 18ème, celui gravé au cimetière est un fantassin tué aux Dardanelles.

* un cor de chasse sur la manche gauche désigne un soldat ayant obtenu de bons scores lors des exercices de tir. Dans ce cas là il ne s'agit pas nécessairement d'un chasseur, nous avons retrouvé cette distinction sur des photos de zouaves et de fantassins.