Entre deux envolées lyriques, Marius prend souvent un ton un peu
ironique. Dans l'extrait suivant il rencontre le capitaine d'un autre
bataillon lors d'une patrouille de reconnaissance qu'il mène à la tête
de son escouade.
retranscrit avec ponctuation et texte non corrigés.
"6 septembre 1914
(...)
D'où êtes vous reprit-il, de l'Isère lui dis-je.
Vous me paraissez très intelligent de l'Isère
de l'Isère cela ne m'étonne plus ils le sont à peu près tous. Tous mes
compliments vous pouvez disposer.
Enivré par ces propos flatteurs je me sentais plus léger et descendais d'une allure vive."
(*il était originaire de Monsteroux-Milieu)
Marius n'est pas un sous officier de carrière, il parle de l'aspect
militaire mais c'est plutôt le récit du quotidien qui domine: comment
trouver à se nourrir, passer les nuits dans les moins mauvaises
conditions possibles (il pleut beaucoup dans son secteur des Vosges),
etc.
plus loin, lors de cette même reconnaissance, il rencontre des chasseurs de l'autre bataillon qui lui proposent du "chenapse"
" Je m'arrête appelle les autres et le rassemblement fut vite fait surtout quand ils sentirent la gniole"
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